RITU 41
À l’affiche cette année, le théâtre universitaire marocain comme invité d'honneur entouré d'autres troupes venues d'Europe et d'Afrique pour présenter leur spectacle donné en langue originale mais aussi échanger sur leurs pratiques.
Université publique ouverte sur le monde et ancrée dans le développement scientifique, culturel et économique de sa région, l'ULiège s'appuie sur ses trois piliers : l'enseignement, la recherche et l'engagement citoyen.
L'ULiège forme des citoyens responsables, dotés de connaissances de pointe et d'un esprit critique, capables de partager les savoirs et de faire progresser un monde de plus en plus complexe.
L'ULiège développe et valorise une recherche d’excellence, pluridisciplinaire et en prise directe avec ses enseignements.
L’ouverture au monde est au cœur des priorités de l’Université de Liège. L’institution propose de nombreuses formules de mobilité internationale tant à ses étudiants qu’à ses chercheurs et son personnel, permettant ainsi à chacun de renforcer ses compétences transversales et sa connaissance des langues.
L'ULiège : une expérience à vivre au quotidien. Implantée dans 3 villes et 4 campus, l'université est un acteur incontournable en termes d'environnement et de mobilité.
Le propos est amer, il est violent. Le livre est sans concession, il fonce droit devant. Comme dans un mauvais polar, l’auteur nomme les assassins de son père qui est toujours vivant, mais un mort-vivant à ses yeux. Les coupables s’appellent Hollande, Valls, El Khomry, avant eux Sarkozy et Martin Hirsch, voire Chirac et Xavier Bertrand : ils ont supprimé le remboursement de médicaments, le RMI ou fait adopter une « loi Travail » qui favorise les licenciements. Ils sont de droite, ils sont de gauche. Ils appartiennent à cette élite qui n’a plus les pieds sur terre. Le nouveau président aggrave la situation, non seulement en retirant cinq euros aux Français les plus précaires, mais, comme le ressasse l’auteur dans les Inrock du 2 mai : « Macron n’a plus honte. Avec lui, il est devenu possible aujourd’hui d’insulter les classes populaires dans l’espace public ». Rien de moins littéraire que de faire appel à des politiques récents : un cri de révolte ne s’arrête pas à ce genre de détail. L’analyse est implacable, la misère, la pauvreté de ces laissés-pour-compte est décrite dans l’obscénité de l’alcool, des chaînes de télévision qui diffusent de la connerie entre deux “pub”, des coups qui pleuvent sur une mère, du regard implacable d’un village. Et ce père, le dos bousillé par un accident de travail, qui est obligé, pour obtenir le RSA, de balayer les rues de la ville voisine, qui, à cinquante ans, est tellement usé qu’il est mort à la vie. Un mauvais Zola ? Sans doute aux yeux de quelques lecteurs, mais ce livre démontre méticuleusement comment une frange de la population, qui votait pour le PCF autrefois, se retrouve derrière Marine Le Pen aujourd’hui. L’essentiel n’est pas encore là. On a volé sa jeunesse de ce père et il court désespérément derrière elle, de bitures en conneries. Il déloge, se bagarre, mais invective les soiffards qui dénigrent sa famille. Ce père s’est muré dans l’image virile qu’il se doit de présenter au point d’abandonner les études trop tôt, de bosser en usine comme les gens de peu le font dans le Nord, de génération en génération. Sauf qu’il n’y a plus d’usine et que ce sont les derniers travailleurs qui paient la note de cette désaffection du capital. Ce père est gêné, le bruit se répand dans les bistrots que son fils est pédé, il se prend à le détester. Mais ce fils sait, a toujours su, que derrière une image à préserver, le père est un tendre, un père-aimant même, mais obnubilé par un honneur désuet, une réputation à sauvegarder. Un père fruste, un père qui fut abandonné de l’Éducation nationale, privé de culture, même de la belle culture ouvrière de ceux qui se battirent autrefois pour des congés payés. Non ! Tout cela est passé à la moulinette d’une vision de la société, dispensée par RTL et TF1, qui dissémine sa haine de la vie par écrans publicitaires interposés. L’auteur d’En finir avec Eddy Bellegueule et d'Histoire de la violence traverse un flot d’insultes pour renouer avec son géniteur, nous faire comprendre une réalité sociale, le désespoir de millions de gens qui entraîne un sentiment de révolte, révolte qui, si elle se manifeste, se retourne contre eux et contre de plus misérables encore, les migrants, par une répression policière inédite. Analyse cinglante et juste d’une violence sociale.
Alain Dantinne
Écrivain et philosophe - Faculté d'Architecture
À l’affiche cette année, le théâtre universitaire marocain comme invité d'honneur entouré d'autres troupes venues d'Europe et d'Afrique pour présenter leur spectacle donné en langue originale mais aussi échanger sur leurs pratiques.
Inscription pour le 10 avril
Envie de vivre une expérience sportive et interculturelle unique ? Rejoignez-nous lors de la journée sportive du mardi 25 avril rassemblant les sept universités partenaires du groupement UniGR.
Pour ce concert, le duo jouera Jeux d’enfant (piano à 4 mains) de G. BIZET, Prélude à l’après-midi d’un faune de C. DEBUSSY, Fantaisie en fa mineur de F. SCHUBERT et Images d’Orient de R. SCHUMANN.
Venez découvrir les titres du premier album "Regarde dehors" de Zoé Assouad (alias Zoé Joséphine, étudiante ULiège au double statut artiste et entrepreneuse) dans une version exclusive piano-voix.
Pour ce concert, l'ensemble jouera Nonettes de L. SPOHR et B. MARTINU.