Catherine Meurisse : La jeune femme et la mer
Le tanuki dit à la jeune fille : « Chez nous, on préfère le temporaire qui, en se renouvelant, tend vers l’éternel »
Les couleurs pâlottes de cette BD peuvent surprendre au début. Mais elles me paraissent convenir parfaitement pour mener le lecteur dans un voyage à la découverte du Japon, non pas de manière touristique mais en le découvrant plutôt de l’intérieur et par petites touches, via les rencontres que fait par hasard une jeune fille qui vient d’arriver dans une maison d’artistes pour y passer quelque temps.
Le dessin très soigné crée une atmosphère d’estampes qui servent de décor aux pérégrinations de la jeune fille et lui font rencontrer quelques personnages aux dialogues tout à fait inattendus et plein d’humour.
Brigitte Monfort
Faculté des Sciences
Catherine Meurisse, La jeune femme et la mer, éd Dargaud 2021, 116 p.
