Álvaro Ceballos : La edad de tiza
Ce n’est pas tous les jours qu’un membre de l’ULiege publie chez l’un des éditeurs les plus prestigieux du monde hispanophone. Professeur et chercheur en littérature hispanique, Álvaro Ceballos déboule dans la galaxie romanesque par la grande porte, avec « La edad de tiza », chez Alfaguara.
L’âge de craie. L’époque des chewing gums collés sous les bancs, des sacs de gym abandonnés au fin fond des vestiaires et des compas plantés dans l’avant-bras, le narrateur Álvaro Velayos (et non pas Ceballos, attention) – aujourd’hui âgé de trente ans et contraint, comme beaucoup de jeunes Espagnols, de regagner le domicile familial – y replonge, et nous la fait revivre.
1991. Lycée madrilène, catholique, non-mixte. Álvaro et ses potes, rassemblés sous la bannière de l’agence Mascarada, s’échinent à résoudre une énigme : la mystérieuse disparition d’une cassette vidéo anti-avortement mettant en scène des foetus, des mères et des médecins condamnés à croupir en enfer, propriété du professeur Don Rogelio.
Un récit enlevé, brillant, touchant. Et si jamais vous êtes à court d’insultes en espagnol, vous y trouverez largement de quoi vitupérer contre la terre entière.
Alexis Alvarez Barbosa
HEC-ULiège UR Langues
Álvaro Ceballos, La edad de tiza, Alfaguara, 2022, 248 p.
