Haruki Murakami : Le meurtre du commandeur


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L'épopée commence par un road trip dans un Japon contemporain, où le narrateur, peintre portraitiste, voyage à l’aveugle pour oublier sa récente rupture. Il va par la suite occuper la maison d’un maitre de la peinture japonaise, qui vient d’être admis dans une maison de retraite. Il y découvre un tableau majestueux, un chef d’œuvre soigneusement caché. Durant son séjour dans cette demeure isolée dans la montagne, il obtient une commande de portrait d’un riche homme d’affaires, assez solitaire et mystérieux.

L’ambiance calme, solitaire, studieuse, la vie quasi monacale de ce peintre, les descriptions musicales sont autant d’éléments qui rendent la lecture de ces deux ouvrages apaisante. L’univers devient fantastique et surnaturel, à la suite de signes et événements étranges, tout en restant ancrés dans la vie quotidienne du narrateur.

Coup de cœur pour ces deux tomes, qui m’ont fait voyager, me mettre dans la peau d’un peintre, avec ses doutes et failles, et génie de l’écrivain qui nous emmène tout en finesse et subtilité dans des ambiances étranges et surnaturelles. J’ai suivi avec bonheur cette tranche de vie du narrateur, douloureuse mais initiatique.

Anne-Laure Villeminot
Relations internationales

Haruki Murakami, Le Meurtre du Commandeur. Livre 1 : Une idée apparaît, Trad. Hélène Morita et Tomoko Oono, 10/18, 2019, 552 p.

Haruki Murakami, Le Meurtre du Commandeur. Livre 2 : La Métaphore se déplace, 2019, 552p.

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