Naguib Mahfouz : Les fils de la médina


Mahfouz

V

oici un roman qu’il faudrait se faire conter par un derviche, au son de la flûte et au parfum du hashich. C’est l’histoire entière de notre humanité qui défile dans ce quartier du Caire, dans les cris et le tumulte incessants, à l’ombre de la Grande Maison et aux confins du désert. L’écriture simple amplifie la profondeur d'un récit symbolique qui, via une plume éminemment arabe, rejoint l’universalité de tous les grands romans.
Les dernières lignes invitent le lecteur à reprendre la lecture au début: “Patience, disaient-ils. Tout a une fin, même l’opression ! Le soleil finira bien par se lever, et nous verrons la chute du tyran: l’aube viendra, pleine de lumière et de merveilles …"
Rodolphe Sepulchre
Faculté des Sciences appliquées

Naguib Mahfouz, Les fils de la médina, Trad. Jean-Patricke Guillaume, Actes Sud, Babel, 2003, 627 p.

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