Stuart Turton : Les sept morts d'Evelyn Hardcastle


Turton

J'hésite entre dingue, farfelu ou excentrique pour définir au mieux ce roman. J’hésite également sur le sentiment majeur qui a pu m’animer pendant sa lecture. 

En soi, le 4e de couverture était une invitation plaisante à un voyage littéraire entre Dowton Abbey et Agatha Christie « Ce soir à 11 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée.  Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?  Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre.  Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée.  Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle. »

Une belle promesse de mystère à éclaircir et de réminiscences, pour le lecteur, des parties de Cluedo de sa jeunesse.  Ayden Bishop va se réveiller chaque matin dans la peau d’un des protagonistes du roman pour découvrir l’assassin et pourquoi pas même sauver Evelyn.

Ce qui vient d’être dit ci-dessus, c’est la face visible de l’iceberg ! Stuart Turton va nous entraîner dans une lecture de folie.  Ce livre est un labyrinthe, chaque chapitre nous perd un peu plus mais chaque page s’avère être une pièce du puzzle que l’auteur nous tend.

Je ne savais pas, à l’entame de ce roman qu’il m’emmènerait si loin, par des chemins si tortueux et arrivée au dernier chapitre j’ignorais qu’il me laisserait à ce point sur le …… postérieur.

Une dernière chose, ce livre se mérite et mieux vaut le garder pour une soirée où on ne sera pas trop souvent dérangé… au risque de se perdre dans les dédales de l’intrigue.

Dominique Thewissen
Service de Management et d’Accompagnement de la Qualité

Stuart Turton, Les sept morts d'Evelyn Hardcastle, Sonatine, 2019, 478 p.

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