Tiphaine Rivière : Carnets de thèse


Rivière

Quand Jeanne Dargan, une jeune française, est acceptée en thèse, c’est avec enthousiasme qu’elle se lance dans cette nouvelle aventure. Elle n’a pourtant encore aucune idée de ce qui l’attend. Entre un mi-temps administratif pour combler le manque de financement, un promoteur inaccessible et la préparation laborieuse d’heures de cours, elle peine à trouver l’équilibre et à conserver son euphorie initiale.

À travers les planches de ce roman graphique, l’auteure relate, avec beaucoup d’humour, les coulisses d’un parcours doctoral parmi tant d’autres qui fait écho à certaines expériences autobiographiques. Drôle et piquant dans sa narration, léger dans ses traits graphiques, cette tranche de vie douce-amère interpelle sur le fonctionnement du monde académique et de la recherche scientifique, tout en ne manquant pas d’anecdotes cocasses qui rythment la majorité des parcours de thèse.

De la procrastination au rush de dernière minute, en passant par le syndrome de la page blanche et l’effet « plante verte » à un colloque, ce récit d’apprentissage transpose au fil des pages des émotions et des situations dans lesquelles nombre de doctorants se reconnaîtront et qui ne manqueront pas de faire sourire tous ceux qui sont déjà passés par là.

Annie Niessen
Sciences politiques et sociales, Unité d’études européennes (ESU)

 

Tiphaine Rivière, Carnets de thèse, Éditions Le Seuil, Coll. Sciences humaines, 2015, 180 p.

Retourner à la page des Lectures pour l'été 2019

>> Suivant

Partager cette page