Susan Fletcher, Les reflets d’argents


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Parla est une île fictive que l’on pourrait penser écossaise, il y a des moutons et des cageots de homards.  C’est une petite île et qui dit petite île dit petites histoires, petit monde et grands secrets. On y sent le vent dans les cheveux, la brûlure du soleil quand ce dernier daigne apparaître… et justement là on est gâté on a droit à de belles journée ensoleillées…. est-ce une astuce d’écrivain…. en tout grâce à ce soleil ou pas, les cœurs vont finir par se réchauffer.

Parce qu'on y parle essentiellement d’un deuil qui enferme les personnages principaux, en gros les quelques familles vivant sur l’ile, dans leur douleur, dans leur manque et dans cette absence de perspective que la mort a créée.

Bon ce n’est pas avec ces quelques lignes que je vais pousser le lecteur à ouvrir ce bouquin, je dois ici alors ajouter que l’arrivée d’un homme étrange, amnésique, sur fond de légende locale va ouvrir les cœurs et  renverser la tendance.

Ce que j’ai particulièrement aimé dans l’écriture, c’est ce sentiment que plus j’avance dans l’histoire,  plus je fais connaissance avec les insulaires et plus ils me deviennent proches… moi aussi j’ai cette impression d’habiter l’île, d’avoir connu ce deuil et de soutenir ces nouveaux amis dans leur retour à la vie.

Bref il y a beaucoup de poésie dans cette façon de traiter cette question.

Dominique Thewissen
SMAQ - Cellule Qualité

Susan Fletcher, Les reflets d’argents, Trad. Stéphane Roques,  J'ai lu, 2015, 512 p.

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