Viola Ardone : Le train des enfants
Dès les premières lignes, j’ai su qu’entre Viola et moi, « ça allait le faire ».
Immergée totalement dans l’histoire racontée par Amerigo, petit Napolitain de huit ans, qui part vers le nord avec le train des enfants. Ce train affrété par les communistes italiens en 1946 pour permettre à des petits sudistes pauvres de vivre un peu la grande vie dans une famille d’accueil du nord.
On ressent toutes les émotions d’Amérigo. Son déchirement entre l’amour qu’il porte à sa mère Antonietta, peu portée sur les câlins, et à sa famille du nord qui le traite comme un des leurs. On comprend aussi le désarroi des parents du sud qui laissent leurs enfants aller vers l’inconnu « pour leur bien », pour qu’ils reviennent plus joufflus.
J’ai adoré ce roman sur des faits historiques méconnus. J’ai été attendrie, émue, triste parfois. Un tourbillon d’émotions de toutes sortes et je vous conseille vraiment cette lecture. C’est un gros coup de coeur.
Laurence Docquier [Instagram]
Presses universitaires de Liège
