Kate Morton : La prisonnière du temps


Morton

Été 1862. Le jeune peintre Edward Radcliffe accueille dans son manoir de la campagne anglaise un groupe d'amis, tous membres d'une société artistique proche des préraphaélites. L'été se passe en séances de peinture, en promenades, en discussions et en jalousies, aussi. À la fin du séjour, un meurtre est commis, un diamant est volé et une jeune fille disparaît. Le groupe se décompose, de nouveaux locataires se succèdent dans la maison sous le regard de la narratrice de cette partie du roman, que le lecteur ne connaît pas. Les années passent et, sauf pour la narratrice, le drame finit par tomber dans l'oubli.

Bien plus tard, en 2017, une jeune archiviste londonienne, Elodie Winslow, tombe par hasard sur une vieille sacoche qui contient un carnet de croquis anciens et la photographie, couleur sépia, d'une très belle jeune fille. Intriguée, Elodie va remonter le temps, retrouver son propre passé et tenter de reconstituer pièce par pièce le mystère de Birchwood Manor.

Australienne, Kate Morton est une spécialiste de la littérature anglaise du XIXe siècle et son doctorat porte sur le gothique dans la littérature contemporaine. La Prisonnière du temps est son sixième roman et tous ses livres sont des best-sellers. Auteure à succès donc, Kate Morton connaît parfaitement les subtilités du roman de mystère et la façon de captiver ses lecteurs. Ni arsenic, ni vieilles dentelles ici, mais des portes dérobées, des secrets bien cachés, et une atmosphère très victorienne qui finalement nous enchantent.

Philippe Mottet
ULiège Library

Kate Morton, La prisonnière du temps, Trad. Anne-Sylvie Homassel, Pocket, 2020, 720 p.

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