Nathan Hill : Les fantômes du vieux pays


Hill

Le roman Les fantômes du vieux pays s’ouvre sur le départ inexpliqué de la maman de Samuel, narrateur, alors âgé d’une dizaine d’années. Une vingtaine d’années plus tard, Samuel, devenu écrivain et professeur de littérature, est contacté par l’avocat de sa maman: celle-ci est accusée d’avoir agressé l’un des candidats à l’élection présidentielle et risque une lourde condamnation. En désespoir de cause, l’avocat demande à Samuel d’écrire au juge une lettre pour défendre sa mère. L’éditeur de Samuel, qui a également eu vent de l’affaire, exige de sa part un livre à succès sur le sujet. Samuel se lance alors sur les traces de cette mère qu’il n’a guère connue.

Satire sur les dérives de réseaux sociaux et sur la vision tronquée que ceux-ci peuvent nous livrer de l’actualité, caricature d’une certaine forme de revendication étudiante, témoignage historique sur les manifestations contre la guerre du Vietnam dans le Chicago de 1968, plongée dans le monde des gamers, Les fantômes du vieux pays est un récit aux milles facettes, qui fait voyager son lecteur entre les rires et les larmes. Une lecture parfaite pour l’été.

Prix Folio des Libraires 2018. Révélation étrangère du magazine «Lire» 2017.

Stéphanie Audrit
Urban and Environmental Engineering

Nathan Hill, Les fantômes du vieux pays, Trad. Mathilde Bach, Folio, 2018, 960 p.

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