Yôko Ogawa : Petits oiseaux


Ogawa

C'est l’histoire de deux frères et de petits oiseaux.
C’est l’histoire du temps qui passe et qui se fige souvent.
C’est l’histoire de l’extraordinaire au cœur du plus ordinaire.
C’est l’histoire de la vie simple et intense, fragile et indestructible.
C’est l’histoire de la pudeur, de douceur et des minuscules saveurs.
C’est l’histoire de la différence et de la sensibilité.
C’est l’histoire de l’invisible et d’un amour éclatant.

Dans « Les Petits oiseaux », l’écrivaine japonaise Yôko Ogawa met délicatement en lumière la solitude de ces vies en marge fragilisées et isolées du reste du monde qui se précipite sans eux. Elle offre un envol au-delà des cages d’une vie qui semblerait étriquée, banale, insipide, morne et triste ; une évasion immobile, un voyage extraordinaire dans la routine du quotidien. Partir loin, aller voir là-haut, ailleurs. Rêver. Pour pouvoir continuer de vivre ici-bas sans remous, sans pourquoi.

« Petits oiseaux » promet au lecteur qui saura se montrer patient un voyage au fin fond des minuscules ruelles du Pays du Soleil Levant hors du temps, un compte à rebours vers l’éternité,  parce qu’il ne se passe rien mais que tout est là.

On picore les pages une à une, lentement, tout doucement, sans précipitation ni tension. On se veut être aussi discret qu’un battement d’aile pour ne pas troubler ces petits oiseaux qui, jusqu’à leur dernier souffle, ne cesseront de lisser leurs plumes et perfectionner leur chant, qu’importe la couleur du ciel et l’humeur des passants...

Olivia Moonen
Service de Communication

Yôko Ogawa, Petits oiseaux, Traduit par Rose-Marie Makino-Fayolle, Babel, 2017, 266 p.

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