Orhan Pamuk : La femme aux cheveux roux


Pamuk

Que pouvait-on encore espérer du grand Pamuk, Prix Nobel de Littérature 2006, après son magnifique Musée de l’Innocence (2009), et son sublime Étrange chose en moi (2015) ?  Tout avait été dit sur la psychologie de l’amour dans le premier, et tout avait été dit sur le mystère de la vie dans le second.  

Mais Pamuk se depasse encore, dans un roman qui oscille comme chaque fois entre Occident et Orient, mais aussi ici entre conte philosophique et thriller romanesque, et surtout, entre père et fils. 

Tout est equilibre dans cette ecriture simple. C’est un auteur au sommet de son art.

Rodolphe Sepulchre

Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux, traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy, Gallimard, Coll. Du monde entier, 2019, 298 p.

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