Avec « Changer l’eau des fleurs », Valérie Perrin nous offre un très beau roman choral loin de la Chick lit traditionnelle contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord. Cette brique de plus de 500 pages, où chaque chapitre a pour titre une épitaphe, certaines très connues, d’autres plus originales, tient le lecteur en haleine jusqu’au dénouement de l’histoire de Violette, gardienne de cimetière dans un village français. On y parle d’amour, du vrai et qui arrive souvent trop tard, et d’infidélités, de vie et de mort, de choix qui déterminent la trajectoire d’une vie, de mensonges aussi : de ceux avec lesquels on peut vivre et de ceux qui vous tuent à petit feu. Aucune morosité, une belle écriture fluide, des personnages attachants, de la douceur et de la résilience malgré des événements très durs : si vous commencez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher avant de l’avoir terminé et il se pourrait même que certains personnages restent dans votre mémoire.
Catherine Peeters
ISLV, Langue néerlandaise
Valérie Perrin, Changer l’eau des fleurs, Albin Michel, 2018, 560 pages.
Du même auteur : Les oubliés du dimanche, Le livre de poche.
Lectures pour l'été 2018
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